Le ministre Jean Paul Cedy dévoile les ambitions du gouvernement : ‘’Nous souhaitons connecter plus de 2000 écoles’’
Depuis Paris, où il a pris part à la 5ᵉ réunion annuelle de la Coalition mondiale sur l’éducation, le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation a présenté les réformes engagées dans son département à travers le projet Simandou, notamment avec la connexion numérique de 2 200 écoles ainsi que la formation et la valorisation du métier d’enseignant.
A cette occasion, Jean Paul Cedy a déploré le fait que des pays comme la Guinée soient ‘’malheureusement écartelés entre les enjeux globaux et locaux liés à la transformation numérique de l’éducation’’.
Aux dires du ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, les besoins des pays développés et parfois même des institutions internationales ne sont ‘’pas toujours en adéquation avec les réalités locales de nos pays’’. C’est pourquoi, selon lui, il est nécessaire de plaider en faveur d’une meilleure alliance stratégique au niveau international.
Cependant, fait-il remarquer, ‘’en Guinée, aujourd’hui, il y a un gros projet qui porte toute l’économie du pays pour les 10 ans à venir. Il s’agit du programme Simandou. Tout est réfléchi dans le système éducatif pour que nous intégrions les nouvelles technologies et que les jeunes que nous formons puissent être opérationnels sur les projets et métiers qui vont émerger avec le projet Simandou’’.
Et, poursuit M. Cedy, ‘’en même temps, nous devons aller vite pour rattraper le retard existant afin que les jeunes de Guinée soient adaptés aux besoins du marché Simandou, qui n’est pas directement lié à notre économie locale’’.
Tout en soulignant qu’aucun peuple ne peut prospérer sans un apprentissage tout au long de la vie, il assure qu’en Guinée, ‘’le numérique est devenu une priorité. Le gouvernement actuel essaie de mettre l’accent sur cet aspect. Nous nous sommes lancés dans un projet Giga, piloté par l’UNICEF, à travers lequel nous souhaitons connecter plus de 2 000 écoles sur l’ensemble du pays, afin de permettre l’accès aux nouvelles technologies dans les zones les plus reculées’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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