Le ministre Julien Yombouno sur la situation des enseignants contractuels : ‘’Il faut les évaluer…ceux qui sont bons, seront retenus’’
Le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation un manque criard de de plus de 19 000 d’enseignants dans les salles de classe. Interpellé sur cette question, le chef du département de la fonction publique annonce une évaluation des contractuels avant d’être retenus.
‘’Aujourd’hui, la question des 18 000 et quelques contractuels est au centre des débats, leur prise en charge, leur identification et aussi ce qu’ils font. Ils vont être intégrés d’une manière ou d’une autre en fonction des évaluations qui seront faites. On va les évaluer parce que n’est pas enseignant qui le veut’’, indique le ministre du Travail et de la fonction publique.
De toutes les façons, assure Julien Yombouno, ‘’on pourra évaluer tout le monde, pas seulement les enseignants. On parle prioritairement des 18 000 enseignants. Mais il faut les évaluer. Peut-être, tous les 18 000 sont bons. C’est un processus’’.
‘’Entre 2005 ou 2008, quand on a évalué les enseignants guinéens, on les avait classés en 3 catégories. A l’époque, ceux qui étaient bons ne représentaient que 10%, 30% étaient acceptables et le reste était non formable. On est d’accord qu’ils sont en classe. Mais quand on prend quelqu’un dans des circonstances exceptionnelles, il faut marquer un temps d’arrêt, regarder un peu qui on a pris finalement’’.
‘’Ce n’est pas un péché, ceux qui sont bons, seront retenus. Et ceux qui ne le seront pas, au lieu de les jeter, peut-être qu’ils ont besoin de formation’’, estime M. Yombouno.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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