Le ministre Julien Yombouno sur le calvaire des candidats au concours de recrutement à la fonction publique : ‘’Il n’y a pas de compétitions sans exclusion’’
Nombreux sont ces guinéens désirant prendre part au concours de recrutement à la fonction publique, à rencontrer des difficultés. Face à cette situation, les autorités de la transition n’excluent pas l’option de proroger la date limite de dépôt des candidatures, prévue le 21 novembre prochain.
‘’A Guéckédou, j’ai tenu à rencontrer les jeunes qui sont pour la plupart candidats à ce concours pour leur demander s’ils avaient des préoccupations. Ils ont exprimé leurs problèmes. Je leur ai dit que ce soit le problème de réseau ou la délivrance des actes civils, on peut toujours estimer que la personne fait la sourde oreille ou ne veut rien faire. Mais il serait mieux de se rendre à leurs services, leurs bureaux les interroger et savoir c’est quoi le problème, pourquoi quand les gens déposent la demande, il faut une, deux ou trois semaines pour pouvoir en procurer’’, déplore le ministre du travail et de la fonction publique.
Déjà, annonce Julien Yombouno sur la télévision nationale, ‘’nous avons déjà tenu une longue réunion pour passer en revue le chronogramme détaillé du concours sur la base des informations que nous avons de partout notamment à l’intérieur du pays. A Kankan, Labé, Guéckédou, Faranah, Mamou, c’est la même réalité. De toutes les façons, il n’y a pas de compétitions sans exclusion au final. Mais ce ne serait pas très juste que des gens soient éliminés alors qu’ils ne sont pas responsables de ce qui leur arrive. Techniquement, ils ne sont pas responsables quand ils déposent une demande sans obtenir ces pièces. Au gouvernement, nous allons en parler’’.
‘’On est obligés d’agir pour trouver une solution. Est-ce que ça va être possible de décaler, de faire une prolongation du délai d’enregistrement ? Je n’en sais rien. Mais sur la base des difficultés que nous analysons, nous allons faire une proposition au Premier ministre. Logiquement, la plateforme ferme le 21 novembre. Mais parfois, c’est le terrain qui commande. Comme c’est le social, nous allons analyser la situation et faire la proposition sur la base des retours que nous recevons de partout’’, annonce le patron de département de la fonction publique.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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