[dropcap]L[/dropcap]e ministre des Affaires étrangères et des guinéens de l’étranger était vendredi face aux députés pour la ratification de la convention de Niamey sur la coopération transfrontalière et celle de Kampala sur la protection et l’assistance aux déplacés internes en Afrique.
‘’La convention de Niamey est essentiellement l’instrument juridique déterminé par l’Union africaine pour permettre la coopération transfrontalière entre nos différents Etats. Les conflits frontaliers sont très prévalents en Afrique en général. Nous avons maintenant un instrument juridique qui permet à tous les Etats de se conformer à cela et de mettre en place les dispositifs nécessaires à la résolution pacifique des contentieux nés de la question frontalière’’, indique le ministre des Affaires étrangères.
En ce qui concerne la convention de Kampala, souligne Dr Ibrahima Kalil Kaba, ‘’il s’agit des déplacements internes dus essentiellement aux phonèmes anthropiques. C’est-à-dire des actions humaines ou à des catastrophes naturelles’’.
Dans notre pays, fait-il remarquer, ‘’nous avons de fois des feux de brousse, des incendies, des inondations, des catastrophes naturelles. Maintenant, nous avons les instruments juridiques au niveau de l’Union africaine pour permettre de gérer ce genre d’activités’’.
A l’entendre, tout cela rentre dans le cadre de la sécurisation des guinéens. ‘’La sécurité est primordiale. Sans sécurité, il n’y a pas de paix. Sans sécurité, il n’y a pas de développement’’, assure-t-il.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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