Ce mardi 15 novembre, au cours du lancement de la 7e édition du Symposium des mines de Guinée, le ministre Moussa Magassouba a magnifié les ressources minières du pays.  A cette occasion, le patron du département en chargé des mines a rassuré les investisseurs que la corruption n’existe plus dans ce secteur.

L’évènement vise à mettre en lumière le gigantesque potentiel minier et géologique de la Guinée ainsi que les reformes stratégiques entreprises dans le secteur des mines depuis l’avènement du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) au pouvoir.

Pour le ministre des mines, la Guinée dispose d’un sol très riche avec une richesse très diversifiée mais qui reste encore méconnue. ‘’Cela dénote la présence massive d’opportunités d’investissement dans ce pays stable et très sécurisé’’, a-t-il fait savoir.

Il précise que les autorités ont délivré des licences pour l’exploitation de 5 substances minérales. ‘’Il y a la bauxite dont la Guinée dispose les 2/3 des réserves mondiales avec une teneur qu’on ne retrouve nulle part (…). Ensuite, on a le fer. De nos jours, on a le plus grand gisement de fer inexploité au monde avec une teneur en moyenne de 65% qu’on ne retrouve nulle part. C’est nécessaire pour faire de l’acier en verre. Cela ne se retrouve qu’en Guinée seulement. C’est donc une opportunité pour les investisseurs dans ce secteur’’, souligne-t-il.

Face à des investisseurs, il poursuit, ‘’on a de l’or. D’après les statistiques de 2020-2021, la Guinée a produit 185 tonnes d’or. Le potentiel diamantifère n’est pas explorée. Ce n’est même pas connu. La Guinée dispose d’une vaste ressource de diamant malheureusement qui n’est pas encore explorée. Un autre domaine d’opportunités. Il y a aussi le graphite qui a été découvert dans la préfecture Lola. En plus, nous avons les métaux d’avenir tels que le lithium, le cobalt ainsi que des traces d’uranium et de fer rare’’, ajoute-t-il.

A entendre Moussa Magassouba, ‘’la Guinée a, dans sa politique stratégique, adopté un code minier innovateur. En plus des exonérations douanières et fiscales, tout projet minier qui est en phase d’exploration et de développement est exonéré à 100%. Dans le cadre du traitement des dossiers pour l’obtention des permis miniers, nous disposons d’un système de digitalisation du cadastre minier. Nous avons été accompagné par la Banque mondiale’’.

Aujourd’hui, souligne le ministre, ‘’tout le cadastre minier est digitalisé. La possibilité de bureaucratie et de corruption n’existe plus. Au Centre de promotion et de développement minier, il est très facile d’avoir accès aux dossiers. Non seulement, c’est rapide, mais ça permet à l’administration minière de prendre des décisions’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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