Des émissaires du capitaine Ibrahima Traoré séjourne en Guinée. La délégation a été reçue jeudi au palais Mohamed V par le colonel Mamadi Doumbouya pour discuter des dispositions à prendre pour renforcer davantage les liens entre la Guinée et le Burkina.

‘’Ces jours constituent la confirmation des liens fraternels déjà existants entre nos deux Etats mais aussi la perspective que les deux peuples ont sur la très haute instruction de nos deux Etats de porter cette coopération à un niveau plus excellent’’, indique la ministre burkinabé des affaires étrangères.

Pour Olivia Rouamba, la Guinée et le Burkina constituent des ‘’peuples qui ont longtemps cheminé ensemble, qui ont des axes de coopération, du potentiel en termes humains et de matières premières ainsi que de vision commune entre les deux chefs d’Etat actuels’’.

Au cours du séjour de la délégation burkinabé à Conakry, se réjouit-elle, ‘’on s’est fait la promesse de tenir la première commission mixte entre nos deux Etats. Parce que la dernière date de 2017. Il s’agit de voir comment ouvrir des consulats généraux pour prendre en compte les différentes activités des deux pays. Et quand je parle d’activités, il va de soi que la question du commerce, des mines, la libre circulation des biens et des personnes s’invite’’.

Au colonel Doumbouya, elle dit avoir transmis le message du capitaine Ibrahima Traoré. ‘’C’est un message de réaffirmation des liens qui existent entre eux et de cette volonté politique du moment mais aussi de booster l’axe Ouagadougou-Conakry’’, dévoile la chef de la diplomatie burkinabé.

De son côté, le ministre guinéen des affaires étrangères assure que le colonel Mamadi Doumbouya a donné des instructions au gouvernement.

‘’Nous avons reçu aujourd’hui de la part du chef de l’Etat un message ainsi que des instructions. Il a donné des instructions à M. le Premier ministre et à tout son gouvernement de se mettre à la disposition du Burkina Faso, de son peuple, de son gouvernement et de travailler ensemble pour que les solutions aux problèmes qui se posent dans nos pays soient d’abord trouver en interne avant d’être exposés à l’extérieur’’.

‘’Nous allons transformer tout ça en actions concrètes immédiates pour que l’axe Ouagadougou-Conakry soit celui d’action et non de parole. C’est le départ d’une grande coopération, d’un redémarrage de la coopération et de relation bilatérale entre nos deux pays (…). Au début du 13e siècle, la Guinée et le Burkina formaient presqu’un même empire’’, assure Morissanda Kouyaté.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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