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Le ministre Mory Condé met les points sur les i : ‘’Il ne revient pas à l’Etat de fixer le prix des loyers’’

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Interpellé sur le manque de régulation des loyers en Guinée, le ministre de l’urbanisme, de l’habitat, chargé de la récupération des domaines spoliés de l’Etat, Mory Condé, annonce des mesures visant à assainir le secteur immobilier.

‘’Nous avons finalisé la loi portant professionnalisation du métier d’agent immobilier et la loi portant promotion immobilière en Guinée. Dans cette loi portant promotion immobilière, on ne peut plus vendre une parcelle comme on veut. On vend une parcelle selon la cotation fixée par l’Etat par zone’’, indique le ministre de l’urbanisme, de l’habitat chargé de la récupération des domaines spoliés de l’Etat.

Il souligne la difficulté pour de nombreux citoyens de payeur des loyers excessifs. ‘’Comme les citoyens ont du mal à payer des millions de francs guinéens pour se faire loger, j’ai été plusieurs fois interpellé pour dire qu’il faut fixer le coût des loyers. Non ! La question de loyer est un secteur libéral. Il ne revient pas à l’Etat de fixer le prix des loyers. Il revient à l’Etat de régulariser. Pour faciliter cette régulation, à notre arrivée, nous avons travaillé sur le texte. Nous avons pensé à la création d’une Autorité de régulation de logement et de construction’’.

Désormais, annonce Mory Condé dans l’émission On fait le point, ‘’le contrat de location ne se fera plus entre le locataire et le concessionnaire. Ça sera avec le représentant de l’autorité de régulation, placé auprès de l’autorité locale. Nous sommes le seul pays dans la sous-région où chaque année le chef de l’État est obligé de débourser de l’argent pour construire des logements sociaux pour les citoyens ou les ménages à faible revenu. Ailleurs, ce n’est pas le chef de l’Etat ou le budget national qui finance. C’est plutôt un certain nombre de recettes administratives qui sont perçues comme les taxes foncières qui sont reversées à la structure en charge des logements sociaux’’.

Concernant la situation à Conakry, le ministre révèle que ‘’les études ont montré qu’il y a 3 millions de locataires. Si vous prenez ce nombre et vous fixez le montant maximal de location à 500.000 GNF et que l’Etat peut prélever 10% à savoir 50.000 GNF, si les 3 millions payent, ce montant permet de construire au minimum 2000 logements sociaux chaque année. Mais aujourd’hui, du fait de l’absence du régulateur dans le secteur, les citoyens sont livrés à eux-mêmes’’.

Il annonce que ‘’désormais, quelqu’un ne peut plus vous loger s’il n’a pas un agrément délivré par le ministre en charge du logement en République de Guinée. Une entreprise ne peut plus se hasarder à faire des transactions immobilières si elle n’est pas enregistrée’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 97 11/boussouriou.bah@visionguinee.info

1 commentaire
  1. Diallo dit

    Que ça soit l’état qui fixe ou pas il n’y a rien de concret dans ce discours du ministre. Nous les locataires sommes à la merci des bailleurs. Comment il compte même mettre ces régulateur au côté des bailleurs qu’elles mesures pour contrôler ces bailleurs.

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