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Le ministre Nagnalen Barry, prudent : ‘’Avec la CRIEF, nous savons tous qu’on ne peut pas jouer avec les ressources publiques’’

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‘’Ce qui se passe actuellement dans le secteur agricole, c’est du jamais vu. Le président de la transition a donné des instructions très claires au Premier ministre et au pool financier de soutenir le secteur agricole’’. Ces propos sont du ministre de l’agriculture qui salue la politique agricole de la Guinée depuis l’arrivée du CNRD au pouvoir.

‘’L’erreur que nous commettions, c’est qu’on pense souvent que la Guinée se limite à Conakry. Pourtant, 90% des guinéens sont à l’intérieur du pays. Ces guinéens ne pensent pas à la climatisation, à l’électricité. Beaucoup de guinéens pensent d’abord à comment manger. Donc, le président a donné des instructions qui ont été suivies à la lettre’’, indique le ministre de l’agriculture.

Aujourd’hui, assure Nagnalen Barry, ‘’le soutien du pool financier dans le secteur agricole est ressenti par tout le pays. On était à 300 milliards GNF quand on venait dans les affaires. Aujourd’hui, on est à plus de 1900 milliards GNF. Et ce ne sont pas que des paroles. Parce que ce sont des montants qui ont été décaissés. On annonçait des montants pour dire que l’agriculture est financée parce que ça ne se passait pas dans la réalité. Aujourd’hui, tous les accès dont les agriculteurs ont besoin ont pris au sérieux (…). Et c’est évident que les résultats vont suivre, avec une bonne gestion des ressources mises à disposition. Avec la CRIEF, nous savons tous qu’on ne peut pas jouer avec les ressources publiques mises à disposition’’.

Il évoque l’arrivée de ‘’deux bateaux d’engrais en une année. Ça fait 3 ans qu’on n’avait pas un bateau d’engrais dans le pays (…). En ce moment, nous sommes en train de décharger un bateau de 28 000 tonnes d’urées. Dans la sous-région, nous sommes le seul pays à avoir un bateau si grand. Et en matière de prix, à part le Benin, nous sommes le pays le moins cher. Le sac d’urée est vendu aujourd’hui à 300 000 GNF’’.

Au niveau des tracteurs, poursuit-il, ‘’quand on venait aux affaires, il n’y avait que 65 tracteurs fonctionnels. Durant notre première année, nous avons déjà fait 100 tracteurs. Et c’est cette année, nous avons fait plus de 300 tracteurs. C’est plus que tout ce qui a été fait pendant les 10 dernières années. C’est la même chose au niveau des moissonneuses’’.

‘’Le budget du secteur de l’agriculture, avant le Budget national de développement (BND) était à 70%. Aujourd’hui, le financement extérieur est à plus de 60% (…). Ce qui se passe aujourd’hui dans le pays par rapport au contexte mondial. C’est vraiment un miracle. Comparer le chiffre économique de la Guinée à n’importe quel pays de l’Afrique. Il n’y a pas un pays devant lequel, depuis le début de la transition, on va baisser la tête. Et le secteur agricole fait aujourd’hui le tiers du PIB. Avant, on était autour de 20 à 25%’’, souligne le numéro 1 du département de l’agriculture.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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