Le ministre de l’agriculture assure que depuis l’avènement du Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) au pouvoir, la Guinée importe moins de riz. Mamoudou Nagnalen Barry assure que le prix du sac de riz n’a pas connu une hausse malgré la crise en Ukraine.

‘’Nous sommes le plus petit exportateur du riz de la sous-région. Le Sénégal importe deux fois plus de riz que nous. Le Nigeria, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burkina, on ne se compare à eux Ils importent largement plus que nous. On doit comprendre que la Guinée, ce n’est pas seulement Conakry. Ce n’est pas parce qu’on consomme le riz blanc à Conakry. La Guinée n’importe que 30% de sa consommation en riz. Dee 2021 à 2022, les importations en riz ont baissé de 32%. C’est énorme comme baisse d’importation’’, indique le ministre de l’agriculture. 

Pour Mamoudou Nagnalen Barry, ‘’plus de 2/3 de cet effort provient du pool économique. Parce que le franc guinéen s’est apprécié. Comme on importe en dollar, on dépensait 1 200 milliards GNF en 2021 pour importer le riz. On a dépensé 800 et quelques milliards GNF en 2022. Donc une bonne partie provient des efforts de la gestion macro-économique et une autre partie des efforts de production. Parce que l’importation en volume a baissé de 9%. Ça veut dire qu’il y a une combinaison des efforts entre le pool économique et le sectoriel’’.  

Malgré la crise en Ukraine, se réjouit le ministre Barry, ‘’le guinéen achète le sac de riz à 300 000 GNF. Ça n’a jamais connu une hausse. Le prix est même descendu un peu. Demandez dans la sous-région, comment le prix du sac de riz évolue dans les autres pays (…). Avant l’avènement du CNRD, chaque année, le prix du sac de riz augmentait. Malgré le contexte mondial difficile qu’on a connu ces derniers temps, le prix du sac de riz est resté le même’’.

Toutefois, souligne-t-il, ‘’il ne faut pas que les gens s’attendent à ce qu’on revienne dans les années 80 pour voir le sac de riz vendu à 10 000 GNF. Le sac de riz ne sera jamais vendu à 10 000 GNF en Guinée. Dans aucun pays du monde, on cherche la déflation (…). Ce que l’Etat demande, c’est de maitriser les prix là où ils sont avec une croissance minimale. Les prix ne doivent pas baisser. Il faut que les gens arrêtent de penser à l’irrationnel, il n’y aura pas de baisse de prix. Ce que nous cherchons, c’est de maitriser le prix des produits alimentaires. C’est ce qu’on a réussi à faire’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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