[dropcap]L[/dropcap]es chefs religieux et enseignants de l’arabe sont en colère contre les autorités éducatives. Ils ont tenu une réunion lundi à la grande mosquée de Fayçal pour protester contre une décision du gouvernement.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdoulaye Yéro Baldé est sorti de son mutisme pour mettre les points sur les i. ‘’Nous n’avons fermé aucune filière, je ne sais pas qui a propagé cette rumeur mais nous n’avons fermé aucune filière’’, recadre l’ancien numéro deux de la Banque centrale de la République de Guinée (BCRG).

‘’Nous avons dit simplement qu’on a besoin d’une certaine restructuration dans certaine filière comme la médecine, la pharmacie, l’odontostomatologie, le tourisme et la langue arabe. On n’envoie pas des boursiers en première année et cela c’est pour cette année seulement’’, précise le patron du département de l’enseignement supérieur.

Yéro Baldé poursuit en indiquant que les étudiants des classes de deuxième et troisième années ont repris le chemin de la fac. Il rassure que l’année prochaine, les bacheliers de l’option franco-arabe seront orientés dans les filières arables des universités publiques.

‘’Nous allons renforcer la  filière arabe parce que l’arabe est une langue très importante, c’est une langue internationale. Raison pour laquelle nous voulons mettre en place tous les outils pédagogiques pour que l’arabe rouvre l’année prochaine en première année’’, a conclu le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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