[dropcap]P[/dropcap]rès de 50.000 étudiants fictifs ont été détectés dans les universités publiques et privées de Conakry, selon le résultat provisoire du recensement biométrique lancé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Contestant ces chiffres, les fondateurs menacent de suspendre les cours en attendant de mettre les points sur les i avec le ministre Abdoulaye Yéro Baldé. Interpellé lundi au sujet de cette menace, le ministre de l’Enseignement supérieur s’est dit serein. ‘’’C’est tellement transparent pour tout le monde. Je ne sais pas comment quelqu’un peut être contre la transparence’’ a réagi Yéro Baldé dans l’émission Œil de Lynx.

‘’Je peux vous dire que je ne crains rien. Etre ministre,  c’est un CDD et non un CDI. Et moi ça ne m’effraie pas que je ne sois ministre ou pas demain. Je suis là pour faire un travail en âme et conscience pour l’intérêt des guinéens. C’est tout’’, ajoute-t-il, avant d’indiquer que ‘’celui qui pense que cela m’effraie se trompe’’.

Peu après la publication du résultat du recensement des étudiants, le Dr. Ousmane Kaba, fondateur d’université, ne fumant plus le même calumet avec le pouvoir s’est senti visé par l’opération.

Le ministre Baldé précise qu’il s’agit d’une opération qui est loin d’être politique. ‘’Il n’y a rien de politique dedans. La feuille de route de cette biométrie a été faite depuis janvier 2016. A l’époque moment, tout le monde était dans le même camp. On ne peut pas dire aujourd’hui que c’est fait contre quelqu’un. Le recensement a commencé en juillet 2016 dans les universités publiques et n’est dirigé contre personne, encore moins à une entité’’, souligne-t-il.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 666 905 416/boussouriou.bah@visionguinee.info