[dropcap]L[/dropcap]es autorités morales de la Basse Côte affichent de plus en  plus leur opposition au projet de nouvelle constitution. Après le Kountigui du littoral, Elhadj Sékhouna Soumah, son adjoint et patriarche des bagas, Elhadj N’Doungou Soumah, s’oppose au troisième mandat et promet de chasser de chez lui tout politicien se hasardera lui en parler.

Suivant de près les sorties médiatiques de sages de la Basse Côte, le coordinateur national en charge des affaires administratives du Parti des démocrates pour l’espoir (PADES) assure que la lutte contre le projet de nouvelle constitution n’est pas que politique.

‘’Les gens ont tendance à croire que cette question de changement de constitution  ne concerne que les  partis politiques. C’est une question qui concerne l’ensemble des guinéens. Et le peuple est en train de s’exprimer. Les partis politiques  ont donné leurs points de vue et il revient aux citoyens de mener ce combat’’,  indique Mohamed Kaba.

Il assure que l’implication des autorités morales dans la lutte contre  le changement constitutionnel est une sonnette d’alarme face au danger qui guette la Guinée.

‘’C’est à juste titre que ces leaders religieux qui sont aussi des leaders d’opinions attirent l’attention  des guinéens sur le danger qui pourrait découler de cet entêtement  à vouloir maintenir un seul homme au pouvoir. C’est une sonnette d’alarme qu’il  faut entendre’’, assure M. Kaba.

Le coordinateur du PADES d’Ousmane Kaba indique que la stabilité de la Guinée dépend de la survie de notre démocratie. ‘’Nous saluons aussi le discours du président Issoufou  qui a été clair par rapport à cette question de modification de constitution en Afrique. La stabilité de nos pays en dépend, la paix sociale en dépend  et la vitalité de notre démocratie en dépend’’,  affirme-t-il.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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