En dehors des traits de caractère qui lui sont attribués, le pape François a la particularité de ne vivre qu’avec un seul poumon.
La réponse est non si l’on en croit le docteur Sandhya Khurana, docteur en médecine à l’Université de Rochester (New-York). ‘’Si vous avez des poumons normaux, il est possible de vivre avec un seul d’entre eux’’, a-t-elle tempéré sur le HuffPost. ‘’Nous en avons la preuve tous les jours avec des patients qui ont perdu un de leurs poumons à cause d’une opération, d’une infection ou d’un cancer’’. Un constat qui ne s’applique pas aux fumeurs ou à une personne qui serait atteinte d’une maladie qui touche les deux poumons.
Un cas qui ne concerne pas le pape François. Par ailleurs, les traitements de l’époque, lorsque les antibiotiques étaient moins évolués, ‘’avaient pour but d’affaisser le poumon malade pour l’empêcher de fonctionner. Ce qui n’était pas rare à l’époque’’. Si, pour certains, cette défaillance physique pourrait renforcer son statut de « pape de transition, pour d’autres, comme le docteur Richard Shemin, professeur à l’Université d’UCLA et chef de service de chirurgie cardiothoracique, elle ne constitue en rien un risque de mort prématurée.
‘’Le poumon a été retiré à l’adolescence, mais cela ne l’a pas empêché de vivre jusqu’à 76 ans. Je pense que ce n’est pas cela qui limitera son espérance de vie’’, assure Shemin. Notamment parce que le poumon restant « s’élargit et réussit à s’occuper de l’oxygénation nécessaire à la circulation du sang’’.
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