[dropcap]L’[/dropcap]Union des forces républicaines fait l’objet de critiques depuis la rencontre entre son leader Sidya Touré et le président Alpha Condé. Parti d’opposition, l’UFR est soupçonné d’avoir changé de camp politique pour rejoindre la majorité présidentielle.

‘’Si on qualifie l’UFR d’être un parti traître, c’est que cela relevé de l’ignorance ou une intention de dénigrer notre parti. Sinon la traitrise, c’est quand on viole son engagement ou son sermon ou une obligation qu’on avait envers une personne’’, rétorque Mohamed Tall, porte-parole de l’UFR.

Or, recadre-t-il, ‘’nous, on avait absolument aucun engagement envers quelqu’un, aucune obligation vis-à-vis de personne. Donc, nous n’avons trahi personne et on n’a pas pris d’engagement envers quelqu’un et qu’on l’a violé. Je ne vois pas pourquoi on nous traite de traitrise. C’est vraiment un mot inapproprié qui vise simplement à ternir l’image de notre parti et de notre leader’’.

Selon Mohamed Tall, aucun engagement ne liait l’UFR à l’UFDG non plus : ‘’Nous n’avons aucun engagement. Notre engagement qui date de 2010 est fini. Avec la présidentielle (du 11 octobre), nous ne nous sommes pas compris sur une stratégie commune et chacun est parti de son côté avec sa stratégie’’.

Jusque-là, rassure-t-il, ‘’nous avons une relation tranquille avec l’UFDG, même si certaines voix à s’élever qui soient à la limite d’attaques inacceptables, mais nous, nous poursuivons notre chemin’’.

Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info

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