[dropcap]L[/dropcap]e directeur central de la police judiciaire assure que des individus en possession ‘’d’armes de guerre, portent des tenues et s’infiltrent“ dans les manifestations de rue du Front national pour la défense de la constitution (FNDC).

Le commissaire Fabou Camara affirme que le 20 juillet dernier, à l’appel du FNDC, ‘’nous avons constaté des troubles à l’ordre public qui ont occasionné l’intervention des forces de l’ordre. Même en temps de paix, sans troubles, nous avons réussi, courant cette année, à interpeller plusieurs groupes d’hommes à mains armées et qui détenaient des fusils de guerre avec des munitions’’.

Devant un pool de journalistes, il a indiqué que ‘’ces faits ont été reconnus par les intéressés. Dans leurs groupes, certains ont été dénoncées, mais à ce jour, ni leurs personnes ni leurs armes n’ont été retrouvées’’.

Le patron de la police judiciaire se dit en mesure de certifier que ‘’les personnes interpellées notamment le groupe de Masinga et suivants ont reconnu effectivement avoir été contactés à un moment donné, quand le FNDC animait des manifestations. Ils ont été contactés effectivement par des membres du FNDC leur demandant d’intervenir pour empêcher par tout moyen la tenue du double scrutin : le référendum et les élections législatives’’.

‘’Dans le groupe de Masinga et tant d’autres, les personnes qui détiennent les armes qui ont été utilisées pendant les opérations. Ces armes sont encore dans la nature. Nous sommes activement à leur recherche et nous continuerons à les rechercher’’, assure-t-il.

Selon toujours Fabou Camara, ‘’un deuxième groupe qu’on nomme le groupe de Keita, détenteur d’armes de guerre, a été effectivement mobilisé, des informations certaines l’établissent, pour participer à différentes manifestations’’.

‘’Nous rassurons la population guinéenne, au nom de la police nationale, notamment la police en charge de la lutte contre la criminalité qu’à ce jour, il est établi par des informations certaines que des individus qui détiennent non seulement des armes de guerre avec des munitions, portent des tenues, se mettent à moto et s’infiltrent dans les manifestations’’, indique-t-il, ajoutant qu’ils seront ‘’recherchés, traqués, interpellés et traduits devant le tribunal’’.

Il appelle ‘’tous les bons citoyens à bien vouloir dénoncer les personnes suspectées de telles activités et qui vivent dans les quartiers. Il y a des possibilités de les dénoncer. C’est à nous la charge de protéger les dénonciateurs et d’interpeller ceux qui détiennent les armes. De notre côté, nous nous engageons à mener une lutte sans merci contre ces criminels qui continuent de semer la terreur au sein de la population et de ternir l’image des forces de défense et de sécurité’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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