Ce vendredi 20 décembre, au cours de la cérémonie de lancement officiel de la Télévision numérique pour tous (TNT), le Premier ministre Bah Oury a rappelé le combat auquel il a participé pour la libéralisation des ondes en Guinée. Pour le chef du gouvernement, il y a eu beaucoup de résistance pour arriver à ce niveau.

“2004-2024, les dates ne sont pas prises au hasard. En 2004, je me souviens qu’on avait une manifestation, on a été gazés avec le vieux Bâ Mamadou parce qu’on marchait pour la libéralisation tion des ondes en République de Guinée. Et aujourd’hui, on est dans un nouveau processus de lancement de la TNT dans notre pays”, indique le Premier ministre.

Pour Bah Oury, “il y a eu beaucoup de résistance pour la modernisation de la RTG , des infrastructures permettant l’accession de tous à l’information et à la libéralisation de la liberté d’expression. Ça a été douloureux mais nous sommes arrivés à ce niveau. Les résistances ont été telles que ce qu’on aurait pu faire il y a 10 ans, c’est maintenant qu’on est en train de le faire. Mais l’essentiel, c’est d’avancer, il faut avancer”.

Aujourd’hui, assure le chef du gouvernement, “la TNT pour certains pays, c’est quelque chose qu’ils ont déjà intégré et ça a permis de booster leur culture, leur créativité.(….) Ce qui fait qu’il y a quelque chose qui a fondamentalement changé dans notre vision, notre quotidien. Puisque chaque jour, nous voyons des images”.

Et, déplore-t-il, “la Guinée a pris du retard. Et ce retard s’est répercuté sur maintes domaines. Au début, nous étions parmi les pionniers du cinéma et des créations artistiques. A travers certains de nos compatriotes, nous avons lancé la créativité dans maintes pays comme la Côte d’Ivoire et d’ailleurs. Nos talents ont été oubliés. Ils ont pu s’expatrier pour se faire connaître à travers les télévisions des autres”.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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