Le président de la HAC invite les journalistes à ne pas donner la parole à ceux qui voudraient ‘’lancer des appels à la violence’’
A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse, le président de la Haute autorité de la communication (HAC) a remercié tous ceux qui œuvrent pour que la liberté de la presse soit une réalité en Guinée.
Boubacar Yacine Diallo affirmé que si ‘’la Guinée s’est redressée dans le classement de Reporters sans frontières, c’est parce que le gouvernement a joué un rôle important. La ministre de la communication et de l’information et son cabinet également. Je voudrais par expérience dire aussi que si la HAC n’avait pas privilégié le dialogue et avait plutôt favorisé les sanctions, peut-être que la Guinée aurait été moins bien placée’’.
Il a tenu à remercier ses collègues de la HAC qui, selon lui, ont travaillé au ‘’jour le jour avec les patrons de presse, avec les journalistes pour les amener à respecter l’éthique et la déontologie dans le plus grand secret. Nous n’avons pas communiqué là-dessus, mais cela a été fait’’.
Le président de la HAC a par la suite rendu un vibrant hommage au doyen Souleymane Diallo, fondateur du groupe de presse Lynx-Lance qui, rappelle-t-il, était à Windhoek ‘’lorsque la recommandation a été faite pour que cette journée soit’’.
Pour clore son intervention, il a demandé aux professionnels des médias de toujours garder à l’idée qu’ils sont ‘’d’abord citoyens avant d’être journalistes et qu’aucun journaliste ne se permet de violer ce qui est interdit. Les journalistes doivent empêcher ceux qui voudraient profiter de leurs antennes, de leurs supports pour lancer des appels à la violence ou à des choses qui sont interdites ».
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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