[dropcap]D[/dropcap]epuis l’avènement de la démocratie en Guinée, la presse a été en première loge. C’est la presse en réalité qui a fait de la démocratie guinéenne ce qu’elle est aujourd’hui. La liberté d’expression, c’est une œuvre de la presse guinéenne’’, a déclaré en substance Sanou Kerfalla Cissé, président de l’Union des radios et télévisions libres de Guinée (Urtelgui).

Le patron du groupe média AfricVision se dit attristé par la mort du journaliste Mohamed Diallo, tué par balle au siège de l’UFDG : ‘’Je suis très affligé par le décès de notre journaliste. Les mots me manquent pour décrire cette tuerie’’.

‘’On a même poussé les politiciens à être aux devants et à exiger la démocratie. Et si ce sont les militants de ces différents partis politiques-là qui s’attaquent aujourd’hui aux installations des médias, qui s’attaquent aux journalistes ou encore si c’est au siège des même partis politique qu’on arrive à tirer à bout portant sur les journalistes, je dis simplement que ma colère est grande’’, a laissé entendre le fondateur des radios Sabari Fm et de Love Fm.

‘’Hier, c’était Elhadj et aujourd’hui ça peut être moi ou un autre’’, souligne Sanou Kerfalla Cissé, qui souhaite qu’un journaliste ne soit plus tué dans l’exercice de son métier : ‘’Que ça soit un militant des partis politique ou un journaliste nous voulons que ça cesse dans notre république’’.

Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info

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