En marge de l’adoption, mercredi 7 juin, de l’accord financement de la deuxième phase du Projet d’appui à la gouvernance locale (PAGL II), leprésident du CNT, Dansa Kourouma a attiré l’attention du Ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation (MATD), dirigé par Mory Condé, sur l’Agence nationale de financement des collectivités locales (ANAFIC).
Après avoir exprimé sa satisfaction suite à l’adoption de l’accord financement de 81 millions de dollars entre la Guinée et la Banque mondiale à travers sa filiale IDA pour améliorer la gouvernance locale, Dansa Kourouma a souligné un ralentissement dans la mise œuvre du programme de l’Agence nationale de financement des collectivités locales (ANAFIC).
‘’J’attire l’attention du ministère en charge de l’administration du territoire et de la décentralisation sur la léthargie qui caractérise la conduite de cet important programme de renforcement de la gouvernance locale, mais aussi d’amélioration des conditions de vie de nos populations vivant dans nos différentes collectivités. Il s’agit du programme ANAFIC’’, a-t-il indiqué.
‘’C’est un programme extrêmement important pour la Guinée à cause de son impact sur le développement local, surtout en matière de réalisation d’infrastructures dans le domaine de l’éducation et de la santé. En effet, nous avons beaucoup d’informations sur le ralentissement de ce programme extrêmement important, mais aussi quelques malaises en ce qui concerne les agents de développement local et d’autres facteurs de mise en œuvre qui sont extrêmement importants pour assurer la continuité et la pérennité de cette initiative’’, a-t-il ajouté.
Le président du Conseil national de la transition (CNT) a saisi cette occasion pour interpeller le département dirigé par Mory Condé
‘’Nous demandons au ministère de l’administration du territoire de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que le programme ANAFIC et toutes les articulations liées à cette initiative soient mis en œuvre dans les conditions qui garantissent naturellement la transparence, la redevabilité et la participation de toutes ses composantes du processus du développement local’’, a sollicité Dansa Kourouma.
‘’Ceci est une recommandation spéciale faite au ministère, parce que l’ANAFIC, ces dernières années, il y a quelques ralentissements dans le processus. Et c’est le mécanisme qui existe au niveau des collectivités locales pour pouvoir s’acquitter de leurs prérogatives d’amélioration des services publics à la base’’, a-t-il conclu.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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