[dropcap]L[/dropcap]e journaliste et analyste politique Habib Marouane Camara, a répondu ce mercredi 10 juillet à une convocation du Tribunal de première instance (TPI) de Kaloum suite à une plainte portée par le directeur national des impôts, Aboubacar Makissa Camara qui l’accuse de propos diffamatoires.

L’ouverture du procès a été renvoyée au 17 juillet par le juge qui a fixé une caution de 7 millions de francs guinéens.

‘’En matière correctionnelle, lorsque c’est une citation directe, on assiste à la fixation de la caution. Le tribunal a fixé la caution à 7 millions GNF, même si nous trouvons cette somme est dérisoire’’, indique Me Thierno Souleymane Barry, conseil du prévenu.

L’avocat du chroniqueur de l’émission Africa 2015 de la radio Nostalgie assure que son client n’a fait aucune diffamation contre le plaignant.

‘’La question la plus importante ici, c’est que nous sommes pour la défense de la liberté de la presse. Qui dit diffamation, dit allégations mensongères. Et mon client Habib Marouane Camara est serein. On a toutes les preuves de nos allégations. Donc nous viendrons débattre ici du fond’’, rassure M. Barry.

L’homme en robe noire déplore l’acharnement dont les hommes de médias font objet ces derniers temps dans notre pays.

‘’La sentinelle de la démocratie, c’est la liberté de presse. Depuis un certain temps, nous sommes devant les tribunaux pour défendre ce droit-là. Est-ce qu’il n’y a pas une volonté de faire taire les têtes fortes ? C’est une question qui nous taraude l’esprit’’, estime Me Souleymane Barry.

‘’Engagé à défendre les droits de l’homme, nous allons épauler la presse. Nous déplorons le fait qu’une procédure soit engagée contre des journalistes. Nous allons démontrer qu’une diffamation n’existe pas dans cette affaire’’, promet l’avocat de la défense.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com