Pour freiner la montée en puissance de la criminalité en Guinée, des acteurs de la procédure pénale sont en conclave à Conakry. La rencontre vise à améliorer les relations et améliorer le fonctionnement de la chaîne pénale dans le ressort judiciaire des cours d’appel.

Le procureur général près la Cour d’appel de Conakry appelle à plus de collaboration entre les acteurs de la procédure pénale.

‘’Il faut une communication en temps réel entre les acteurs de la chaîne pénale. Parce qu’on dit souvent que la communication, l’information, les renseignements, ce sont les premières nourritures des acteurs de la chaîne pénale du ministère public. Lorsque l’information n’y est pas, tout va chambouler’’, a déclaré Fallou Doumbouya.

Il a invité ‘’les procureurs de la République à être au cœur des enquêtes, les officiers de police judiciaire d’informer, d’éviter des abus. Et lorsque la police judiciaire décide de placer une personne suspectée d’avoir commis une infraction en garde à vue, d’informer le procureur de la République, notifier des charges à cette personne mise en cause à travers un procès-verbal de notification de droit tel qu’indiqué par l’article 1257 du code de procédure pénale’’.

Le magistrat Doumbouya exhorte les juges d’instruction à ‘’bien poser les actes en motivant leurs décisions, les ordonnances de placement en détention, les procès-verbaux d’interrogatoire, les procès-verbaux d’audition et autres pour que cette chaîne pénale ne vacille pas. Parce que si nous voulons que la Guinée soit stable, il faut que nous acteurs de la chaîne pénale, nous soyons fermes et avons opté pour la ferme. Quiconque failli à la loi, il faut appliquer la loi sans état d’âme’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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