Entamées le lundi 14 mars, les rencontres entre le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation et se poursuivent à Conakry. Ce mardi, le RPG Arc-en-ciel a profité de son tête-à-tête avec Mory Condé pour appeler à l’organisation des élections dans les plus brefs délais.

‘’Nous avons échangés sur plusieurs points. Le  premier, c’est l’aspect politique. Le second aspect, c’est comment la Guinée va prendre son envol. Mais ce qui est essentiel, c’est comment aller aux élections, assainir le fichier électoral’’, indique le secrétaire général du RPG Arc-en-ciel.

Et Saloum Cissé de poursuivre : ‘’Nous avons toujours réclamé le dialogue pour que nous puissions discuter autour des points essentiels notamment sur le calendrier et le fichier électoral, faire des propositions’’.

‘’Nous avons dit au ministre que nous ne pouvons impulser tous ces points autour de la table aujourd’hui. Nous avons demandé le temps pour qu’on puisse consulter les autres. Car, nous avons une coalition de 45 partis politiques. Aujourd’hui, nous n’étions représentés que par 4 partis politiques. Nous allons essayer de prendre langue avec les autres pour que nous puissions nous donner une position harmonisée’’, explique-t-il.

‘’Nous ne pouvons pas dire qu’ils ont trainé les pas, mais cela quand même a duré. On devait amorcer ce dialogue dès les premiers mois de leur arrivée au pouvoir. C’est notre souhait le plus ardent. Mais mieux vaut tard que jamais. De toutes les façons, on est disposés à déposer un memo d’ici vendredi’’, annonce Dr Cissé.

Le souhait du RPG Arc-en-ciel, assure-t-il, ‘’c’est d’aller aux élections les plus tôt possible (…) Nous ne voulons pas que la transition dure. Nous voulons que ce soit un délai très court. C’est-à-dire entre 18 mois et 2 ans à partir du 5 septembre. C’est possible de le faire pour qu’on puisse amorcer le décollage économique du pays’’.

A la question de savoir si sa formation politique compte participer aux assises annoncées par la junte, il répond : ‘’Bien sûr ! Nous sommes un parti. On est prêts au dialogue. Parce que sans le dialogue, le pays ne peut pas avancer’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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