L’ancien parti au pouvoir demande aux religieux d’amener les autorités de la transition à poser des actes pouvant aboutir au respect de la fin de la transition prévue le 31 décembre 2024.

‘’Lors de la fête de l’assomption le 15 août, l’archevêque de Conakry a demandé à tous les acteurs sociopolitiques de cesser les manifestations qui n’ont pas un objectif clair. Aujourd’hui, beaucoup se focalisent sur ça. Mais plus loin, il a demandé qu’il y ait un dialogue inclusif’’, indique l’ancien ministre Marc Yombouno.

Avant de poursuivre : ‘’C’est bien d’appeler à la cessation des manifestations, mais aucune manifestation n’a pour intention de détruire ou de faire du mal. La manifestation, comme l’indiquent les textes de loi, c’est pour réagir contre une situation, démontrer sa préoccupation. Il y a des circonstances qui conduisent à la violence, on ne le souhaite pqs. Mais il faudrait que les religieux voient du côté des autorités pour les amener à ne pas poser des actes qui conduisent à la manifestation’’. 

Aux religieux, ce cadre du RPG Arc-en-ciel rappelle qu’il “y a des préoccupations que les forces vives ont mis sur la place publique. Ils ont réclamé un certain nombre de choses dont la libération et la cessation des poursuites judiciaires contre des acteurs sociopolitiques, la remise des agréments des médias suspendus, le pouvoir d’achat des citoyens mais aussi le cas des jeunes qui ont disparu. Ce n’est pas de la mer à boire quand il y a l’utilité d’aller dans le sens de la paix. Si tout le monde comprend cela, cela peut nous éviter beaucoup de choses’’.

Pour lui, ‘’les forces vives font beaucoup d’attention à ce que l’archevêque a dit, mais nous demandons aux religieux d’aller plus loin à tous les niveaux, pas seulement toujours envers les forces sociales. Il faut aller vers les autorités pour les amener à appliquer ce qui est normal pour la vie d’une nation. Un religieux ne doit pas avoir peur, il n’a que Dieu comme boussole’’.

Il demande que “l’ensemble des confessions se réunissent pour s’impliquer une fois de plus activement pour que nous puissions aller vers le retour à l’ordre constitutionnel de façon paisible dans un dialogue inclusif afin que la date du 31 décembre soit respectée’’. 

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info 

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