Dans l’avant-projet de la nouvelle constitution, le Conseil national de la transition (CNT) prévoit que les prochains candidats à la présidentielle devront être âgés d’au moins 35 ans ou au plus 80 ans. Une proposition que le camp d’Alpha Condé rejette en bloc.

‘’Il s’agit de la politique. Jusqu’à présent, les gens n’arrivent pas à comprendre que la politique, c’est autre chose. Pouvez-vous dire à un commerçant de 80 ans, physiquement bien portant, de ne pas faire le commerce, de ne pas faire les affaires ? Est-ce qu’on peut le dire à un avocat ? La politique,c’est dans les veines. Une fois que quelqu’un commence à faire la politique c’est jusqu’à ce qu’il dise lui-même qu’il est fatigué ou que les médecins le lui disent. La cour constitutionnelle a ce blocage’’, indique l’ancien ministre Marc Yombouno.

Et de poursuivre : ‘’Les pays auxquelles nous nous referons n’ont pas ces limites. Aux États-Unis, Joe Biden, c’est lui-même, compte tenu de son état physique, qui s’est retiré. A côté de nous, Alassane Ouatara est encore choisi pour un 4ème mandat. Ils sont fiers de lui parce qu’ils disent que c’est un champion, il a des relations, il est solide et il veut développer le pays. Donc, qu’il faut le laisser. Ici, dès qu’un leader commence à émerger, à développer le pays, on le tape. Nous sommes comme dans un panier à crabes. Celui qui commence à monter, on tire ses pieds’’.

Sur la question de l’âge, souligne ce proche d’Alpha Condé, ‘’il y a un leader politique qui a dit qu’il y a un écrit scientifique qui dit qu’en Afrique, il faut qu’un président continue jusqu’à 20 ans pour que le pays se développe. Qu’il n’est pas question de dire aujourd’hui que le président de la transition ne doit pas continuer. Des choses qu’on a dites hier, c’est le contraire aujourd’hui’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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