[dropcap]P[/dropcap]rès de trois mois après le début de la grève, les Forces sociales et le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) ont décidé de faire front commun pour mener le combat pour l’augmentation du salaire des enseignants.

Le numéro 1 du SLECG s’est réjoui de ce soutien en déclarant que les Forces sociales constituent aujourd’hui une plateforme de défense de la République. “On a vu les forces sociales partout où les principes et valeurs démocratiques sont violées. Elles sont prêtes à se lancer dans la bataille à nos côtés”, a-t-il dit aux enseignants réunis ce mercredi en assemblée générale à Donka.

“Nous ne sommes pas isolés. Nous devons continuer le combat. Ceux qui vivent sont ceux qui luttent. C’est pourquoi, nous nous sommes engagés dans ce combat qui est noble”, a ajouté Aboubacar Soumah qui invite ses collègues enseignants à resserrer les rangs.

“Nous ne devons pas lâcher prise malgré les intimidations. Nous sommes prêts à nous sacrifier pour la défense des intérêts moraux et matériels. Nous sommes prêts à défendre les acquis démocratiques”, a réaffirmé plus loin le meneur de la grève, précisant que “lorsque la démocratie est violée, il nous revient de nous battre pour préserver les libertés et droits”.

Salématou BALDE, pour VisionGuinee.Info