Le Vendredi, 14 décembre 2012, la famille sportive guinéenne a organisé un point de presse à la maison commune des journalistes sise à Coléah. Objectif, réfléchir sur la situation du sport guinéen en même temps apporter des solutions pour son évolution.

Selon M. Thierno Saidou Diakité, consultant sportif et secrétaire général du sport mécanique l’élimination peu glorieuse du syli national par le MENA du Niger dans le cadre du dernier tour des éliminatoires de la 29^e édition de la CAN 2013 qui aura lieu en Afrique du Sud donne maintenant l’opportunité à la famille sportive de réfléchir sur la situation de notre sport. Selon lui « toutes disciplines sportives confondues, le palmarès enregistrés depuis près de trois décennies n’est guère flatteur ». c’est pourquoi dit-il cette situation doit interpeller la famille sportive à savoir les encadreurs, techniciens, journalistes, les administrateurs, les arbitres et les supporteurs pour apporter une contribution de qualité.

Parlant des maux dontsouffre le sport guinéen M. Diakité dira que « avec l’inflation des ministres qui se sont succédés, on a assisté à un perpétuel recommencement dans la mise en œuvre de la politique gouvernemental ». C’est pourquoi ajoute t-il « une évaluation sommaire de la situation nous donne un bilan bien maigre en terme d’acquis ». Donnant des exemples palpables, il souligne que « sur le plan d’infrastructures, nous ne disposons que du complexe du stade du 28 septembre de Conakry et du celui de Nongo non encore achevé. A Labé le stade de Saifoulaye Diallo, bien que répondant aux normes internationales a besoin d’être entièrement réhabilité. La vingtaine de fédérations sportives nationales officiellement reconnues rencontrent d’énormes difficultés pour assurer l’animation de leurs disciplines respectives. Le manque de formation des cadres, la méconnaissance des textes réglementaires représentent de sérieuses entraves dans la mise en œuvre de plan d’action et programmes divers. Se focalisant sur les XIème jeux Africains de 2015, il dira que cette manifestation sportive va coïncider au cinquantenaire de ce jeu. C’est maintenant que nous devons nous atteler à la préparation de cette épreuve.

M. Bah Mouctar, ex-directeur de sport scolaire et membre du comité olympique a fait savoir que le sport scolaire et universitaire bien structuré avec un suivi régulier constitue un important vivier pour nos équipes nationales. Il a ensuite précisé que dans de nombreux pays les champions toutes catégories proviennent dans une large mesure de milieux scolaires et universitaires. Et de déplorer « ce qui est regrettable dans notre pays, il n’y a pas quelqu’un qui peut réfléchir sur ce que font les journalistes sportifs pourtant souligne t-il le sport est une science comme n’importe quelle autre science ». Et de laisser entendre que « la balle est au camp du gouvernement »

Après avoir cité quelques maux dont souffre le sport guinéen, quelques solutions ont été proposées dont entre autres : procéder par le biais des fédérations au recensement exhaustives des administrateurs et techniciens, effectuer l’inventaire de toutes les aires et plate formes sportives du pays…

Boussouriou Doumba, pour Visionguinee.info

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