Depuis l’apparition du virus Ébola en Guinée à partir de la Guinée Forestière, le gouvernement fait des efforts avec l’appui des partenaires pour vaincre la maladie. Mais cependant la multiplicité de différents chiffres de malades guéris de la fièvre Ebola avancé  de jour en jour par les autorités sanitaires du pays laisse un flou dans l’esprit des observateurs et freine l’élan  des investisseurs.

La  première déclaration faisant cas de deux malades d’Ébola qui ont recouvré leur santé a été faite au début du mois d’avril par une infirmière de médecin sans frontière. C’était au CHU de Donka en présence du premier ministre Mohamed Saïd Fofana à l’occasion de la remise d’un don de médicament par la  compagnie Rusal. Le lendemain le ministre de la santé a avancé le chiffre de 3 malades guérit du virus Ebola.

Depuis le début du mois d’avril, différents chiffres sont avancés. Parfois on parle de 20 malades confirmés à Conakry et de fois le chiffre de 30 malades sont avancés en moins de 10 jours. Ces différentes affirmations sachant que le virus Ebola n’a ni de vaccin encore moins de médicament fait dire à plusieurs observateurs que les informations avancées par les autorités sanitaires guinéennes sont douteuses. Selon toute vraisemblable la fièvre Ebola s’est introduite en Guinée forestière depuis décembre 2013, c’est en ce moment que les autorités sanitaires devraient prendre toutes les dispositions liées à la mise en place d’un cordon sanitaire pour éviter la propagation de la maladie dans d’autres villes du pays y compris la capitale.

C’est justement l’arrivée de ce virus dans d’autres villes et notamment la capitale Conakry qui fait dire aux partenaires sanitaires internationaux que le cas guinéen est particulier avec un type d’Ebola le plus virulent.  Il est vrai que cette maladie avait déjà touchée certains pays au centre de l’Afrique, mais les régions  concernées par le virus ont été vite circonscrites et la maladie n’a point atteint la capitale.

Conakry d’après les informations est la seule capitale à être touchée par cette maladie. Aujourd’hui la non circonscription à temps opportun du virus Ebola fait que les investisseurs étrangers ne sont pas  en mesure d’investir dans le pays le temps pour eux de s’assurer de l’éradication totale de la maladie à virus Ebola. Cette psychose de la maladie  a considérablement joué sur les activités économiques de certaines couches sociales de notre pays. Pour s’en rendre compte il suffit de faire un tour dans nos marchés où les vendeurs repartent avec une bonne partie de leurs produits.

D’après ce qui précède et connaissant les possibles troubles en 2014 et 2015 à l’occasion des élections communales, communautaire et présidentielles force est de reconnaitre que les chances d’investissement dans notre pays sont pour le moment compromises.

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