Ils étaient attendus depuis près de trois semaines. Ils sont enfin connus par les Guinéens. Eux, ce sont les résultats provisoires du scrutin législatif du 28 septembre. Ils ont été rendus publics ce vendredi soir  au palais du peuple par la commission électorale nationale indépendante.

Bakary Fofana, le président de l’institution chargée d’organiser les élections politiques en Guinée a proclamé les résultats provisoires des élections législatives, en présence des représentants de certains partis politiques, des institutions nationales et internationales.

Après la proclamation officielle des résultats provisoire, le parti au pouvoir RPG Arc-en-ciel n’obtient pas la majorité absolue au parlement. Il se retrouve avec 18 députés élus à l’uninominale et 35 à la proportionnelle soit un total de 53 députés devant siéger à la future assemblée nationale.

La formation politique Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), dirigée par Cellou Dalein Diallo, rafle 37 sièges dont 23 à la proportionnelle, suivie de l’Union des Forces Républicaine (UFR) qui s’en est sorti avec 5 députés à l’Uninominale et 5 autres à la proportionnelle.

Le Parti de l’Espoir pour le Développement National (PEDN) de Lansana Kouyaté obtient 2 sièges à l’assemblée. A Lola, le candidat de l’Union pour le Progrès de Guinée (UPG) a remporté l’uninominale. Il siège à l’assemblée nationale avec Jean Marie Doré dont le parti a eu au total 2 sièges.

Le Parti national pour le renouveau (PNR) ; le Rassemblement pour le développement intégré de la Guinée (RDIG) ; le parti Guinée Pour Tous (GPT) ; l’Union pour le Progrès et le Renouveau (UPR) ;  le Groupement pour la Réconciliation, l’Unité et la Prospérité (GRUP) ; le Parti pour la Prospérité, le Renouveau et le Progrès (PGRP) ;  la Nouvelle Génération pour la République (NGR) ; et le Parti pour Travail et la Solidarité (PTS) ; et le parti Guinée Unie pour le Développement obtiennent chacun un siège à la future assemblée nationale.

Ces résultats, selon le président de la CENI, seront transmis à la cour suprême qui est la seule juridiction habilitée à proclamer les résultats définis. D’ores-et-déjà, la mouvance présidentielle et l’opposition entendent chacun de son côté faire un recours, conformément à la loi, auprès de la cour suprême. L’opposition quant à elle va plus loin en demandant l’annulation du scrutin du 28 septembre dernier.

Boubacar Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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