A la veille des élections législatives du 24 septembre prochain, le ministère des droits de l’homme et des libertés publiques a, en collaboration avec la société civile, mis en place ce jeudi 5 septembre 2013 un comité technique de veille sur la violation des droits de l’homme au cours du processus électoral.
En présence des représentants des partis politiques, organisations de la société civile et les représentants du système des Nations-Unies, le ministère des droits de l’homme entend par cette initiative consolider la paix et garantir un état de droit en république de Guinée, gage de développement de toute nation.
Dans son allocution, N’Famara Camara, le directeur national de la promotion des droits de l’homme, de liberté public et de citoyenneté a déclaré que l’objectif de la mise en place de ce comité technique est d’être à l’écoute des populations en cas de violation de leurs droits et libertés. ‘’Nous allons accompagner en cas de nécessité les citoyens lésés dans leurs droits, pour leur rétablissement dans leurs droits d’une part, mais aussi d’autre part rassembler un certain nombre de preuves pour faire des rapports à qui de droit pour repérer et identifier les auteurs des dites violences pour qu’elles puissent être poursuivis et punis à la hauteur de leurs forfaitures’’, a-t-il précisé.
Les promoteurs de cette initiative se disent convaincus de l’existence de signes précurseurs sur le terrain surtout depuis le démarrage de la campagne électorale pour les législatives à Conakry et à l’intérieur du pays. Sur ce point, les embouteillages que créent ces multiples mouvements de soutien des candidats à chaque coin de la capitale illustrent à suffisance ces manquements en longueur de journée à Conakry.
Boubacar Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info
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