[dropcap]D[/dropcap]epuis le début des remous sociaux à  Lélouma, on ne l’a pas entendu. Samba Héri, puisqu’il s’agit de lui, très controversé préfet ne s’était pas exprimé jusque-là. Accusé de tirer sur la fibre ethnique pour opposer les populations de cette localité. 

Nous avons creusé pour en savoir plus sur l’état d’avancement des pourparlers entre la délégation gouvernementale et les populations locales. “Je ne suis pas à Lélouma. La mission gouvernementale ne m’a pas fait le compte rendu”, a dit Samba Héri Camara au bout du fil. “C’est elle qui va me dire ce qui a été arrêté. Je vais vous communiquer ça après”, a-t-il poursuivi.

Pour ramener la paix et la quiétude sociale à Lélouma, Samba Héri Camara est-il prêt à céder face à la revolte populaire?  “S’il vous plait, on parlera de ça après”, lâche-t-il, avant de nous raccrocher au nez.

Le ministre de  l’élévage et son homologue de l’enseignement supérieur, arrivés en sapeurs-pompiers le vendredi 5 décembre à Lélouma n’ont pas pu désamorcer la crise. Cette délégation gouvernementale tentait d’obtenir auprès des populations la réinstallation provisoire du très controversé préfet Samba Héri Camara.