Après avoir recruté plus de 330 professeurs  d’Anglais lors du dernier concours de recrutement  organisé par le ministère de la fonction publique, le ministre de l’enseignement pré-universitaire, Dr Ibrahima Kourouma  a rencontré ce lundi 26 août à Conakry.

L’objectif de cette rencontre est d’annoncer l’instauration des cours d’anglais dans les programmes d’études des élèves à partir du collège, une disposition qui sera appliquée dès la prochaine rentrée, selon le ministre.

Dans son allocution, Dr Ibrahima Kourouma a déploré la négligence la pratique des cours d’anglais en dépit du fait que son enseignement est instauré à partir du lycée. Cette situation conduit la plupart des élèves à déserter  pendant ces cours et de ne pas les prendre au sérieux une situation déplorable, a-t-il ajouté.

Selon  le ministre, le manque de formation en anglais prive des cadres Guinéens à des compétitions sous régionales et internationales, pour occuper des postes de responsabilités. A ses yeux , l’anglais est qui la première langue internationale n’est pas une propriété pour bon nombre d’élèves ou d’étudiants guinéens.  Car, explique-t-il,  ils estiment que le temps d’apprentissage de l’anglais n’est pas pris en compte dans le système éducatif.

A en croire le ministre, les quelques rares cadres guinéens qui ont la maitrise de cette langue incontournable dans la mondialisation sont ceux qui, en général,  ont suivi une formation dans les pays anglophones. ‘’Certains par compte ont suivi ces cours soit avec des programmes de formation rapide ou dans quelques établissements d’enseignement supérieur’’, précise le ministre de l’enseignement pré-universitaire..

Le ministre a, au terme de son intervention,  rassuré que son département mettra les moyens nécessaires pour la revalorisation de la langue anglaise afin de la placer  au même titre que les autres matières enseignés. ‘’Mieux vaut tard que jamais’’ reconnait le ministre.

Les élèves guinéens  recevront les cours d’anglais l’année prochaine à partir du collège au lieu du lycée, un ouf de soulagement pour ces parents et étudiants qui, après la fin du cycle universitaire avait une autre préoccupation  faire voyager ces jeunes pour une éventuelle formation en anglaise.

Boubacar Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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