[dropcap]A[/dropcap]u lendemain de son élection à la magistrature suprême du pays en 2010, Alpha Condé a promis d’insuffler une nouvelle dynamique à l’éducation nationale en vue de rendre plus compétitifs les diplômés guinéens sur le marché international de travail.

Une démarche qui s’est illustrée par la conception d’un slogan dénommé ‘‘Tolérance zéro vers l’excellence’’ et qui fait office de principe dans les différents examens nationaux depuis sa première mandature il y a 6 ans.

Ce lundi, ces examens nationaux ont été lancés sur toute l’étendue du territoire guinéen, avec l’entrée en 7^e année. Dans la commune de Matoto, c’est le ministre du Commerce qui a présidé cette cérémonie au Complexe scolaire Elhadj Ibrahima Bah.

 Après de sages et utiles conseils prodigués aux candidats, Marc Yombouno a demandé à ce qu’un volontaire vienne au tableau ouvrir l’enveloppe qui contenait la première épreuve portant sur la rédaction. C’est alors qu’Alhassane Soumah s’est présenté. Une paire de ciseaux lui a été remise pour ouvrir l’enveloppe.

A peine qu’il a sorti le sujet, une interrogation du ministre Yombouno lui est adressée. ‘‘Tu peux le lire ?’’, lui demande Marc Yombouno. ‘‘Oui’’, répond le jeune candidat qui a lu aussitôt le sujet. Mais cela ne suffira pas. Car, le ministre finira par reprendre le sujet et le lire à l’attention des élèves mobilisés pour la circonstance.

Ce qui sous-tend que les autorités sont conscientes du niveau bas de l’élève guinéen. Sinon, comment peut-on demander à un élève de la 6e année s’il peut lire un sujet de rédaction à lui posé en évaluation ? That’s the question, comme le disent les anglo-saxons.

Et comme le dirait l’autre, qui n’avance pas, recule pendant que les autres évoluent. Changement quand tu nous tiens !

Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info

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