Alors que des observateurs continuent  de dénoncer le paiement de 100.000 GNF comme frais d’inscription pour participer au concours de recrutement à la fonction publique, le ministre Julien Yombouno assure que c’est une contribution au processus d’organisation du concours. 

‘’Voilà toujours comment les guinéens aiment modifier les choses. Le communiqué est très clair. On n’a pas dit acte de naissance simplement. On a dit acte de naissance plus le passeport ou carte biométrie. C’est-à-dire pour ce qui est de l’acte de naissance, c’est une pièce à part maintenant. En plus de l’acte de naissance biométrique, il faut la carte d’identité biométrique ou le passeport (…). Le simple acte de naissance ne permet pas d’identifier un personnel’’, indique le ministre du travail et de la fonction publique.

Justifiant le paiement d’un montant de 100.000 GNF pour l’enregistrement, Julien Yombouno affirme que c’est une façon de contribuer. ‘’Quand les gens sont recrutés à la fonction publique, ils ont un salaire de base. Nous pensons que les 100.000 GNF, c’est l’effort de participation au concours avec toute la logistique que nous avons déployée, parce que tout simplement, on n’a pas voulu un concours trop centralisé. On l’a décongestionné et ça coûte cher la logistique’’, justifie-t-il.

‘’J’ai vu des gens qui font des calculs les plus fantaisistes. On dit qu’on va avoir des montants astronomiques. Peut-être que certains sont déjà en train d’imaginer que c’est pour construire une maison chez moi. Mais ils se trompent. L’argent sera sur un compte. Nous avons déjà écrit au ministère du budget pour demander de nous donner un code de compte par lequel l’argent va transiter. Pour nous, c’est une contribution au budget du concours tout simplement’’, assure le patron du département du travail et de la fonction publique.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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