Après les attaques par des médias interposés entre les leaders politiques de l’opposition et de la mouvance présidentielle, c’est au tour des jeunes de deux bords de poursuivre le bras de fer.
Ce lundi 25 mars, lors d’une conférence de presse, les Jeunes chevaliers de la République, organisation proche de Malick Sankon de la CNSS ont rejeté les accusations des opposants contre certains cadres de l’administration, accusés d’avoir payé des loubards pour incendier les boutiques des commerçants.
Sékou Kader Diané, coordinateur des Jeunes chevaliers de la République, a regretté le comportement de l’opposition, qui d’après lui, vise à discréditer des personnes aussi intègres. “Il y a dans cette démarche un excès de mauvaise foi qui cache mal le véritable objet de cet acharnement: refus d’engager un dialogue constructif pour la tenue des élections législatives crédibles“, a soutenu en substance Kader Diané. Pour lui, l’opposition se voyant minoritaire au sein de l’opinion, a peur de perdre les élections, “c’est pour cela que l’opposition exprime cette peur dans la rue, par des actes désespérés, dramatiques, répétés qui produisent malheureusement le même résultat: la psychose et la rupture“, ajoute-t-il.
Le patron des Jeunes chevaliers de la République s’indigne contre les accusations de l’opposition contre son organisation, ce qui constitue selon lui “un déni de justice et une forme de mépris“. “C’est vrai que nous adhérons aux idéaux et aux principes du changement démocratique en cours dans notre pays et que nous revendiquons un rôle à ce propos mais nous visons à consolider la paix et l’unité, et réaliser le développement partagé entre tous les fils de la Guinée. Si des cadres comme Malick Sankon et quelques autres nous apportent leur appui dans ce sens, nous tenons à les remercier et assumons sereinement cette relation d’ordre patriotique“, indique le coordinateur du mouvement.
Sékou Kader Diané dit être informé des manifestations que doivent organiser l’opposition contre les cadres de l’administration. “Ces manifestations ont pour objectif ultime d’ouvrir des brèches meurtrières partout dans le corps social guinéen“, conclu-t-il. Suite aux violences meurtrières survenues après la manifestation pacifique, l’opposition dont Cellou Dalein Diallo, avait accusé cinq cadres dont Malick Sankon d’être les instigateurs. Le directeur de la Caisse nationale de la sécurité sociale tout en rejetant les accusations avait exprimé son souhait de porter un plainte contre le président de l’UFDG pour “diffamation“.
Visionguinee.info avec Aminata.com