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Les craintes d’un ministre sur l’organisation des élections en Guinée

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Thierno Ousmane[dropcap]M[/dropcap]ême si les acteurs politiques ne parlent presque plus du chronogramme électoral élaboré par la CENI, les élections locales doivent être organisées au mois d’octobre prochain. Le chargé à l’Organisation de l’Union pour le progrès et le renouveau (UPR) expose ses craintes sur les dépenses liées aux scrutins.

 ‘’On doit comprendre qu’on risque de passer tout notre temps à organiser des élections’’, indique Thierno Ousmane Diallo qui s’empresse de justifier ses craintes : ‘’On a élu le président de la République en 2015. En 2016, les communales, puis les  régionales en 2017 et les législatives en 2018. Et en 2020, on recommence encore. On passera tout notre temps à dépenser de l’argent pour organiser des élections’’.

Pendant ce temps, laisse-t-il entendre, ‘’on ne travaille pas. Il va valoir qu’on revoie tout ça. Nous pensions, étant donné qu’il y a des cadres très avertis au sein de l’opposition et de la mouvance, qu’ils se seraient rendu compte. Malheureusement, jusqu’à présent ça ne bouge pas. On pense toujours que c’est la faute du gouvernement’’.

‘’Imaginez qu’on mette des bureaux de vote dans tous les quartiers et districts de la Guinée, combien ça va nous quitter ? Est-ce qu’on a la possibilité de s’offrir de l’argent chaque année pour des élections ?”, se demande le ministre d’Etat chargé de l’Hôtellerie et du Tourisme qui répond en ces termes : ‘’On ne peut prendre tout ce qu’on nous donne pour organiser des élections pour se retrouver le lendemain et dire que les élections sont truquées”.

Thierno Ousmane Diallo invite la classe politique à réfléchir pour trouver des solutions afin de cumuler les élections pour ne pas que les électeurs se retrouvent chaque année avec un scrutin. ‘’Les élections des quartiers sont les plus compliquées. Elles concernent les citoyens à la base. Elle risquent de coûter plus chères que les législatives ou les présidentielles et plus difficiles à contrôler et à gérer”, souligne-t-il.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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