[dropcap]L[/dropcap]a décision a été officialisée lors d’un point de presse animé vendredi par les députés de l’opposition à l’assemblée nationale. A l’issue d’une réunion, ces parlementaires issus des rangs de l’UFDG, de l’UFR, de l’UDG et l’UPG ont décidé de suspendre leur participation aux travaux de l’Assemblée nationale.

Dans une déclaration publiée, les députés de l’opposition dénoncent ce qu’ils qualifient de violation systématique de la constitution et des autres textes de loi par le gouvernement et sa majorité parlementaire.

Ils fustigent ‘’la volonté mainte fois exprimée par les autorités d’élaborer une nouvelle constitution pour se maintenir au pouvoir, en violation flagrante de la constitution en vigueur’’.

Ces élus du peuple estiment que les consultations engagées par le Premier ministre, dès lors qu’elles visent à l’élaboration d’une nouvelle constitution, sont illégales, inopportunes et contraires à la constitution en vigueur et aux principes démocratiques et de l’Etat de droit.

Ils assurent que la position exprimée par le président de l’Assemblée nationale et certains membres de la majorité parlementaire dans le cadre des consultations nationales, ne reflète pas celle du parlement.

Pour ce qui est de la date du 28 décembre proposée par la CENI pour la tenue des législatives, les députés issus de partis de l’opposition déclarent qu’elle est ‘’illégale dans la mesure où elle viole le code électoral, notamment en ses articles 17 à 29’’.

Ils affirment sans ambages que la date du 28 décembre est ‘’techniquement intenable en raison des réalités du terrain, de la complexité des activités et /ou des opérations, ainsi que des délais légaux incompressibles’’.

Boussouriou Doumban pour VisionGuinee.Info

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