[dropcap]J[/dropcap]usque-là à l’écart de la grève déclenchée le lundi 12 février dernier, les enseignants dans les institutions d’enseignement supérieur ont décidé d’entrer dans la danse. Une manière, dit-on, de prêter main forte au Syndical libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) dirigé par Aboubacar Soumah.
L’information a été confirmée par Yènè Joseph Traoré enseignant-chercheur à l’université Gamal Abdel de Conakry et membre du bureau exécutif du SLECG. ‘’Nous avons décidé de suivre le mot d’ordre de grève. La lutte du SLECG concerne les enseignants de l’ensemble du système éducatif guinéen’’, déclare-t-il au micro de VisionGuinee.
‘’Les 40% qui seront payés, seront bénéfiques pour tous les enseignants. De même pour le salaire mensuel de huit millions de francs guinéens. On s’est dit qu’il n’est bien de laisser les autres enseignants lutter pour nous alors nous allons tous bénéficier des retombées’’, indique l’enseignant.
Il rappelle que le personnel enseignant dans les universités n’avaient pas suivi à la lettre le mot d’ordre de grève lancé fin 2017 par Aboubacar Soumah
Aliou BANGOURA, pour VisionGuinee.Info
Mieux vaut tard que jamais des opportunistes ,comme vous voyez que la grève a été une réussit..