[dropcap]L[/dropcap]e Bloc Libéral et la coalition des partis politiques pour la rupture ont organisé une conférence de presse ce mercredi au siège du parti. L’objectif est de faire un diagnostic sur les échecs de l’opposition à créer l’alternance politique depuis 57 ans et discuter des options de la tenue des états généraux de l’opposition.   

‘’Nous sommes en train de faire un travail de fond. La question du fichier électoral, il faut que nous arrivions à recenser tous les problèmes liés à ce qu’on a appelé abusivement un fichier biométrique. Donc il nous faut aller en profondeur, comprendre tous les problèmes associés à la CENI et à l’opposition qui, en 57 ans n’a pas réussi à créer l’alternance dans notre pays‘’, introduit Faya Millimono, le président du Bloc Libéral.

A l’en croire, les états généraux constituent un passage obligé. ‘’Vous pensez que l’opposition va continuer à évoluer comme elle évolue, lorsqu’en 57 ans c’est seulement Dieu qui nous a permis de nous débarrasser des dictateurs ?‘’, demande-t-il à l’assistance.

Et d’enchaîner : ‘’Il faut que cette fois nous cherchions à comprendre car aujourd’hui sur toutes les lèvres il y a des critiques du genre l’opposition est désunie, est-ce que c’est simplement la désunion de l’opposition, le manque de stratégies, de compétences qui fait qu’en 57 ans nous n’avons pas connu une alternance politique par la voie des urnes ?’’

Pour Faya Millimono, c’est une question qui intéresse, avant d’annoncer que d’autres questions feront de débats dans le cadre des états généraux de l’opposition. ‘’Le système même dans lequel nous sommes le présidentialisme à outrance est-ce que c’est adéquat à nos réalités ?’’ questionne le chef du Bloc Libéral, qui conclut en affirmant que ce sont tant d’interrogations qui font que les ‘’états généraux de l’opposition constituent un passage obligé’’.

Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info

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