[dropcap]L[/dropcap]es femmes de l’opposition sont dans la rue à Kaloum ce mardi pour protester contre l’injustice et exiger la libération des militants de l’UFDG détenus à la Maison centrale de Coronthie.

Regroupées au Port autonome de Conakry, point de départ de marche qui doit prendre fin au ministère de la Justice, les manifestantes peinent à exprimer leur ras-le-bol. Du moins pour l’instant.

Très tôt ce matin, elles se sont heurtées à un important dispositif de sécurité déployé aux abords du Port autonome de Conakry. Selon des éléments des forces de l’ordre, la manifestation n’a été pas autorisée par les autorités.

L’épouse du chef de file de l’opposition, Hadja Halimatou Dalein Diallo tente de désamorcer la crise. “Nous sommes là, on attend. Nous sommes là peut-être jusqu’à ce qu’on nous embarque”, indique-t-elle à VisionGuinee.

“On m’a bloquée alors que nous avons l’autorisation de marcher. Ils sont plus forts que nous, ils ont des gaz lacrymogènes, mais nous sommes là, nous ne bougerons pas”, ajoute-t-elle avec insistance.

Les manifestantes promettent de remettre un mémorandum au ministre de la Justice Me Cheick Sako. “Si on nous empêche aujourd’hui, nous allons sortir demain pour nous faire entendre et obtenir la satisfaction de nos revendications”, lance une manifestante, très motivée.

Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info

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