Les Forces sociales de Guinée solidaires avec Aliou Bah : ‘’Ce que nous vivons, le peuple de Guinée ne mérite pas ça’’
Une délégation des Forces sociales de Guinée, conduite par son coordinateur Abdoul Sacko, était ce samedi 28 décembre au siège du MoDeL pour apporter son soutien au parti suite à l’arrestation d’Aliou Bah, mais aussi interpeller les guinéens face à la violation de leur espace civique par le CNRD.
Le coordinateur des Forces sociales de Guinée a condamné la violation des droits et libertés du président du Mouvement démocratique libéral (MoDeL) et appelé les guinéens à prendre leurs responsabilités face à la junte.
‘’Les forces sociales de Guinée ont l’obligation d’être solidaires au MoDeL. Ce n’est pas qu’une question de solidarité, c’est une question de responsabilité de venir vous dire nous sommes ensemble dans ce combat. Et que, main dans la main, nous allons travailler, informer, sensibiliser les guinéens, leur dire que nous sommes condamnés, de travailler pour le respect des libertés, des droits, du bien-être individuel et collectif des guinéens. Le peuple de Guinée en a assez. Il faut que nous travaillions pour mettre fin à cela’’, a indiqué Abdoul Sacko.
‘’Tous, nous devons savoir, nous sommes condamnés à nous battre, ne serait-ce que pour le respect de notre devise, travail jusqu’à solidarité. Ne serait-ce que le respect du sens et du contenu de notre hymne national, donnons-nous la main. Ce que nous vivons, le peuple de Guinée ne mérite pas ça », a-t-il ajouté.
Déçu de la gestion de la transition par le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD) et du général Mamadi Doumbouya, la figure de proue des Forces sociales de Guinée condamne le climat de terreur imposé par la junte militaire.
‘’On aurait aimé que lorsque les jeunes sont aux commandes à tous les niveaux, que c’est l’exemplarité, que ce soit l’engagement pour le bien-être collectif des guinéens qui puisse prévaloir en lieu et place d’une politique d’intimidation, d’une politique d’insécurité absolue. Ça, nous sommes touchés, au-delà d’être guinéens, mais nous sommes frappés en tant que jeunes de voir que c’est la peur, la terreurv et l’insécurité qui habitent les esprits et les cœurs des guinéens quand les jeunes commandent’’, regrette-t-il.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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