Les Forces sociales pointent un doigt accusateur sur les religieux : ‘’ils sont complices de la mauvaise gestion de la transition’’
Les Forces sociales assurent que pendant cette transition, la Guinée devient de plus en plus un pays de paradoxes. Elles accusent les religieux d’être complices de la mauvaise gestion des autorités.
‘’La Guinée est un pays de tous les paradoxes. On a promis de faire l’amour à la Guinée sous cette transition dirigée avec un Premier ministre qui a fait presque la majorité de sa vie pour un État de droit en Guinée. Ce sont des paradoxes au vu et au su de tous’’, déplore Ibrahima Aminata Diallo, membre des Forces sociales.
Mais, relative-t-il, ‘’ce n’est pas étonnant quand dans un pays, on n’a pas de recours quand on est menacé. C’est le comble quand les religieux eux-mêmes sont complices de la mauvaise gestion de la transition. Je pense qu’on n’a pas de réponse à la situation actuelle’’.
Il affirme que ‘’la Guinée est un pays de tous les paradoxes. Nous avons nos camarades qui sont à la tête de certaines institutions. Je veux parler du CNT. Nous avons marché dans les rues de Conakry pour réclamer la réduction du prix du carburant avec certains de nos ministres’’.
Cet activiste de la société civile estime que ‘’la majorité des guinéens sont des croyants et de surcroit musulmans. C’est paradoxal qu’un religieux se lève un beau matin pour soutenir, encadrer ou entretenir des relations avec des personnes qui se sont engagées en disant : ‘le retour à l’ordre constitutionnel ne sera pas un frein et nous sommes prêts à rendre le pouvoir dans un délai conformément au partenariat et aux conventions avec la communauté internationale’. Et nous sommes pratiquement à 4 mois de la fin de cette convention, nous sommes dans une obscurité totale. Donc, nous ne savons pas où nous allons’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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