[dropcap]A[/dropcap] travers la Convention des acteurs non étatiques de Guinée (CANEG), les guinéens de France ont présenté, samedi lors d’une rencontre au Palais du peuple, un plaidoyer des acteurs de la société civile guinéenne de France en faveur de la paix et de la cohésion sociale.

Pour le porte-parole des guinéens de France, la Guinée a connu des périodes de violences. C’est pourquoi, indique Kadra Malick Diaby, ‘’nous avons sollicité une intervention sans parti pris, ni de l’opposition ni de la mouvance. Nous sommes des guinéens comme ceux qui vivent ici au pays et nous sommes particulièrement préoccupés par tout ce qui se passe dans le pays’’.

Les échanges du samedi ont porté sur la non-violence en période pré-électorale, électorale et post-électorale. Avant l’étape de Conakry, des rencontres regroupant les guinéens de France ont eu lieu à Lille, Lyon et Paris. L’objectif, nous apprend-on, était d’élaborer un document de plaidoyer invitant les acteurs politiques à tenir des discours débarrassés de toute considération ethnique; à recourir aux institutions compétente s pour tout différends, mais aussi et surtout assurer la formation des militants pour en faire des citoyens responsables dans l’esprit de la Constitution.

Le président de la CANEG, Sékou Koureissy Condé a indiqué qu’il s’agit d’une aubaine pour les acteurs politiques et ceux de la société civile de se retrouver pour échanger sur la problématique du maintien de la paix et de la quiétude sociale dans notre pays.

Pour sa part, le ministre des Droits de l’homme, Gassama Diaby a félicité les initiateurs de la rencontre. Il les a encouragés à approfondir leur travail nous permettant d’instaurer dans notre pays un système démocratique solide, fraternel basé sur le principe de l’Etat de droit, d’égalité, de liberté et d’autorité de l’Etat.

Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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