En Guinée, les autorités de la transition décident de faire passer les futurs magistrats et greffiers par une formation militaire avant leur déploiement dans les tribunaux. Ce weekend, au nombre de 200, ils ont été embarqués pour le camp d’entrainement de Samoréya de Kindia.

‘’Désormais, comme par le passé, on va passer par le service minimum militaire. Cela va renforcer la cohésion, l’unité dans le groupe des magistrats et des greffiers. En plus des exercices physiques, il y aura des exercices mentaux’’, indique le directeur général du centre de formation judiciaire, Alhassane Naby Camara.

Le chef des opérations et instructions des forces spéciales affirme qu’il s’agit d’un exercice de partage entre militaires et hommes de justice. ‘’C’est le moment pour vous et nous de partager les idées. On va faire une semaine ensemble et vous montrer comment nous vivons. Vous allez aussi nous montrer comment vous vivez. Ensemble, nous allons faire des échanges d’expériences de vie et de travail pour pouvoir travailler. Parce que le pays en a besoin’’, assure le commandant Barry.

Le ministre de la  justice a insisté sur les obligations du métier. ‘’Nous sommes tous des citoyens. Mais quand on est greffiers, magistrats, on a plus d’obligations que les acteurs politiques et ceux de la société civile avec tout ce que cela entraine’’, fait remarquer Charles Wright avant de donner le coup d’envoi du convoi à l’esplanade du palais du peuple.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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