Présente à Beijing, ce mercredi 21 aout, dans le cadre du sixième Forum sur la coopération médiatique sino-africaine et le Dialogue de haut niveau des think tanks Chine-Afrique, la représentante du président de la commission de l’Union africaine à la cérémonie a laissé entendre que le thème : « S’associer pour promouvoir la modernisation », vise à construire un avenir commun à travers la coopération entre les médias.

Dès sa prise de parole, Christiane Yanrou Matondo a qualifié de fructueuse et active la coopération entre l’Afrique et la Chine dans le domaine de la communication et des médias, tout en soulignant qu’à ‘’travers un certain nombre d’entités audiovisuelles, nous servons de passerelles et contribuons à une meilleure compréhension de l’histoire et des réalités de notre continent’’.

Dans un monde interconnecté, la porte-voix du président de la commission de l’Union africaine affirme que ‘’les médias jouent un rôle essentiel pour jeter des ponts entre les cultures, orienter l’opinion publique et promouvoir la compréhension mutuelle entre les peuples’’.

Avant de mentionner que face aux défis posés par la mondialisation, il devient impératif pour ‘’les médias chinois et africains de forger des partenariats mutuellement bénéfiques, fondés sur des objectifs communs, renforcés par la complémentarité et l’apprentissage mutuel entre pairs’’.

A l’en croire, l’Union africaine a ‘’toujours voulu que l’Afrique soit l’acteur principal de son information, plutôt que de la subir. Dans cette optique, nous sommes prêts à nous engager dans des projets de coopération, à échanger des bonnes pratiques et à explorer des modes de communication innovants. De la lutte contre la désinformation à la promotion du développement durable, nos efforts collectifs feront des bons effets tangibles’’.

Elle précise que la révolution numérique a eu un impact profond sur les paysages médiatiques, ouvrant ainsi des opportunités pour le journalisme. Elle exhorte les médias sino-africains à saisir ‘’cet élan pour renforcer nos secteurs médiatiques et former une nouvelle génération de communicateurs capables d’aborder des questions complexes avec intégrité et créativité, en particulier à l’ère des fausses nouvelles’’.

La responsable principale de la communication de l’Union africaine soutient qu’il est crucial que les journalistes respectent l’éthique et la déontologue en procédant à une vérification approfondie des faits, en protégeant les sources d’informations et en conservant leur indépendance.

Elle salue les programmes d’échange et les bourses qui facilitent l’interaction entre les professionnels des médias africains et chinois, tout en précisant que ‘’cela leur permettra de bénéficier de leurs expériences respectives, d’échanger les meilleures pratiques et de construire des relations durables’’.

De Beijing, Ciré BALDE, pour VisionGuinee.Info

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