A l’ouverture du procès sur les évènements du 28 septembre 2009, Pramila Patten a félicité les autorités guinéennes pour la détermination dont elles ont fait preuve. La diplomate onusienne croit que la Guinée a une occasion en or de prouver au monde qu’elle est capable de se débrouiller seule en matière de justice pénale. 

Pramila Patten affirme que son bureau a accompagné la Guinée de ‘’l’instruction du dossier du 28 septembre jusqu’à la clôture de l’information par ordonnance de renvoi et la mise en place du comité de pilotage sur notre proposition pour l’organisation des audiences’’.

En vertu de son mandat, elle assure que son bureau a mis l’accent sur la lutte contre les violences sexuelles et ses conséquences. ‘’Mon bureau et celui du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) ont joué un rôle essentiel en encourageant l’organisation de ce procès grâce à notre suivi constant, nos visites régulières à Conakry et l’appui des agences du système de l’ONU en Guinée’’.

La représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies sur les violences sexuelles liées aux conflits annonce que ‘’nous restons déterminés, comme nous l’ont demandé les autorités guinéennes, à poursuivre et renforcer notre soutien pour accompagner le processus notamment en matière d’appui au personnel judiciaire, à la protection des victimes, témoins et acteurs judiciaires ainsi qu’aux réparations transformatives et efficaces’’.

Mme Patten salue la détermination du gouvernement pour l’organisation du procès, 13 ans après le massacre. ‘’La Guinée doit sortir grandie de cet événement et prouver au monde qu’elle est capable, à travers ses instances judiciaires nationales, de juger les responsables de ces crimes dans le cadre d’une souveraineté judiciaire accomplie’’.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info  

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