[dropcap]L’[/dropcap]opposition, qui fait partie intégrante du mouvement anti-troisième mandat et nouvelle loi fondamentale, prend part aux manifestations de rue déclenchées depuis le 14 octobre dernier par le Front national pour la défense de la constitution (FNDC).

Alors que les contestations contre le changement constitution prennent de plus en plus de l’ampleur, les opposants au régime d’Alpha Condé sont appelés à mettre les bouchées doubles pour préparer les élections législatives prévues le 16 février prochain.

Faut-il arrêter les manifestations pour se consacrer aux préparatifs du scrutin législatif ? La question a été posée au président du Bloc libéral.

Sa réponse ? ‘’Nous sommes suffisamment rodés dans ce combat pour être capables de travailler sur deux ou trois sujets à la fois. On est habitués à cela. Si nous n’avions pas acquis quelques habilités en la matière, nos partis politiques auraient cessé de fonctionner depuis longtemps’’, assure Faya Millimouno au micro de VisionGuinee.

Parce que, souligne-t-il, ‘’même pour respecter la loi, la constitution, il faut qu’on marche. Aujourd’hui, tant qu’on ne marche pas, les chefs de quartier et conseils régionaux ne seront pas installés’’.

L’opposant affirme que les adversaires d’Alpha Condé peuvent être sur plusieurs fronts à la fois : ‘’Nous sommes déjà habitués à cela. Nous sommes dans le combat pour la défense de la constitution, mais en même temps nous sommes en train de sensibiliser nos compatriotes pour aller se faire recenser dans le fichier électoral en vue d’aller aux législatives le 16 février prochain’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 666 905 416/boussouriou.bah@visionguinee.info