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Les paris sont déjà ouverts sur l’élection présidentielle américaine !

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Il s’agit d’une course de poids lourds de long terme, comme un marathon. Chaque fois que nous nous risquons sur les marchés de paris sportifs, bien malin serait celui qui pourrait prédire l’issue des élections présidentielles américaines de novembre 2024. Et pourtant !

La course aux suffrages est déjà lancée, autant sur des sites en plein Congo qu’en France. Au-delà de l’hexagone, la politique française ne fait guère écho, à l’inverse de l’Amérique. Parmi les bookmakers sportifs, nombreux sont ceux qui réservent des rubriques à ces étranges animaux politiques

Des paris records lors du tournoi Trump-Biden 2020 !

Alors que la pandémie battait son plein, mettant les stades et la plupart des compétitions sportives à l’arrêt, l’élection présidentielle de 2020 a ravi les bookmakers, qui ne savaient plus à quels saints se vouer. 

Le pactole a été d’1,1 milliard d’€ pour le monde. Cela représentait le double des enjeux de 2016, où Trump avait créé la surprise en l’emportant sur Hillary Clinton. 

L’événement en direct au Capitole, jusqu’à la dernière minute

Cette fois, Biden était donné favori. Il faut dire que cette élection 2020 était donnée comme le “plus grand événement mondial de tous les temps”, au risque d’un basculement que la réalité n’a pas démenti, avec la dernière opération de communication par la “prise du Capitole” : du jamais-vu dans l’histoire américaine. Sans compter les contestations de fraude électorale, rejouée durant des mois. 

2024 sera-t-il plus ou moins attractif ?

Il s’annonce que les Américains ne sont pas, cette fois, favorables à un match retour Biden-Trump et souhaiteraient des candidats neufs. 

On spécule sur la probable annonce de candidature de Donald Trump, si un événement judiciaire prévisible ne vient pas contrecarrer ses appétences à la domination comme style de vie. Biden, de son côté, jubile de quelques-uns de ses succès diplomatiques tactiques, malgré le désastre du retrait d’Afghanistan. 

77% des électeurs pensent que l’Amérique va dans le mur

Mais les sondages, eux, sont loin d’être enthousiastes sur ce combat aux perspectives sclérosées. On donne les deux personnages centraux de la vie politique américaine à 44/41 % en faveur de Biden sur un tel challenge. 

Joe Biden plafonne à 33%  de popularité, que seul Donald Trump a pu égaler, lorsqu’il était au pouvoir. Surtout, 77 % des Américains sont persuadés que le pays va « dans la mauvaise direction ». 64 % des électeurs veulent un autre candidat que Joe Biden. Ceci, bien que Kamala Harris n’ait guère fait de flammes depuis sa désignation comme deuxième dame du pays. Même l’aile gauche des Démocrates a lancé une campagne sur le thème “Don’t Run Joe”, visant à le sortir de la compétition. 

AOC dans les starting-blocks de l’après-Joe ?

Alexandria Ocasio-Cortez, l’égérie de la fameuse Squad à la gauche de la gauche du Congrès, au sein du parti Démocrate, semble déjà proposer son éclatante jeunesse afin de remédier à la perte de crédit du vieux chef. Plus jeune élue du Congrès, elle a tous les atouts pour qu’on lui passe tout, même ses erreurs de jeunesse. Après 4 ans à s’illustrer en toute occasion à la Chambre des représentants, AOC s’est imposée comme une personnalité qui compte au sein de la politique américaine. 

Les rebondissements autour du droit à l’avortement, la crise climatique ou les problèmes socio-économiques des classes moyennes et des minorités lui taillent une véritable tribune. Pour se faire la main, elle devra décrocher son 3è mandat en tant que députée de la 14è circonscription de New York, sans trop de difficulté avec le soutien hispanique.

Sa concurrente, lors des mid-terms, Tina Forte, serait discréditée par sa participation à l’assaut contre le Capitole, pour sauver la couronne de Trump, un mémorable 6 janvier 2021. 

Elon Musk prie Donald de céder la place

Côté Républicains, c’est Elon Musk, un fidèle de toujours qui entreprend de dégager la piste d’envol en vue des futures élections : le critère de l’âge serait mis en avant, mais les enquêtes fiscales devraient faire des dégâts. On sait que Donald Trump aura grand mal à “se faire une raison”, si on devait s’en tenir au syndrome des “élections truquées” et à tous les subterfuges qu’il a mis en place, bien longtemps après que la poussière de l’élection fut retombée sur la piste. 

43 % des Américains conservent une image très défavorable de Trump, mais 10% seulement des Républicains. Selon une enquête du New York Times, il pourrait même remporter les Primaires républicaines avec 49%, en devançant Ron Desantis et Mike Pence, avec qui le divorce fut consommé durant les heures chaudes de la “prise du Capitole”, en guise de piètre prise de la Bastille”, façon hooligans. 

 

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