[dropcap]U[/dropcap]ne crise de carburant perdure depuis au lendemain des fêtes de fin d’année à Kissidougou où de longues files indiennes formées par des motards et automobiles devant les sept stations-services de la commune urbaine sont perceptibles dans la commune urbaine, apprend-t-on de sources locales.
A ce jour, dit notre informateur, le prix du litre d’essence a connu une hausse vertigineuse. Il se négocie entre 16 et 18000 FG au nez et à la barbe des autorités locales qui ne pipent mot. ‘‘Les taxi-motards qui assurent l’essentiel des déplacements des populations de la commune urbaine rançonnent ces dernières : le tronçon autrefois payé à 2000 FG est désormais passé à 5000 FG ; tarif que ces usagers trouvent exorbitant’’, renchérissent nos sources.
Mais des observateurs soutiennent que cette crise est planifiée par des détenteurs des stations-services de la localité, en vue, disent-ils, de s’enrichir sur le dos des pauvres populations qui tirent le diable par la queue, surtout en cette période de vache maigre.
Au même moment, nos oreilles prolongées vers la zone aurifère de Lèro à Dinguiraye, nous apprennent que le prix du litre du liquide pétrolier (qui ne s’obtient qu’au marché noir) oscille entre18 et 20000FG suite au manque du carburant dans les stations-services. Ce qui contribue drastiquement à la paralysie des activités dans ce district minier, nous rapportent des sources concordantes.
Mady Bangoura pour VisionGuinee.Info
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