La problématique du réseau routier en République de Guinée est un fait inhérent au quel sont confrontés en longueur de journée les usagers de la route tant à Conakry et à l’intérieur du pays.
Dans la journée du vendredi 20 décembre, de longues files d’attente se faufilaient au bord des Quatre ponts reliant la préfecture de Dubréka à la ville Tanènè. Sur place, le constat de notre reporter est alarmant. Plus d’une cinquantaine de gros transporteurs et transports en commun ont créé pendant des heures des bouchons. Et pour cause, les ponts reliant Dubréka et Tanènè en état de délabrement avancé, étaient en entretien vendredi, contraignant ainsi les conducteurs à débarquer leurs passagers.
Même le Gouverneur de Conakry n’est pas à l’abri de ces embouteillages rocambolesques. Sékou Resco Camara s’est retrouvé coincé pendant des heures au même endroit. « Il est très risqué de traverser ces ponts avec les passagers à bord du véhicule », explique un conducteur.
Construits il y a plusieurs décennies, ces quatre ponts relient Dubréka à Boffa, en passant par Tanènè. « L’Etat a mis assez de temps pour entretenir ces ponts qui sont les voies d’accès entre les villes de Dubréka et Tanènè », déplore Alhassane Camara, un autre conducteur automobile avant de conclure que « construire des ponts, est salutaire, les entretenir devraient être en permanence une préoccupation du ministère des travaux publics ».
Amadou Aliou BARRY
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