Le week-end de médias, devant les hommes de médias, le président de la Fédération guinéenne de football, Bouba Sampil, a déclaré avoir hérité d’une institution avec un projet qui freinait le développement du sport roi en Guinée.

‘’Nous avons pris ces équipes nationales avec un projet. On a hérité d’un projet qui était là. Nous avons fait de belles performances au niveau de la CAN. Nous avons été aux Jeux Olympiques’’, rappelle le président de la Fédération guinéenne de football.

Avant d’ajouter qu’à un moment donné : ‘’Personnellement, j’ai fait mon constat. C’était un projet qui avait atteint ses limites. Et aujourd’hui, pour relancer le football, il faut être honnête avec soi-même. Il faut impérativement qu’on parte sur une nouvelle base. C’est extrêmement difficile de le dire, mais il faut un nouveau projet. Si on n’a pas un nouveau projet, on aura du mal’’.

Et d’expliquer : ‘’On a des problèmes d’infrastructures qu’on est en train de résoudre avec le ministre des sports. Parce que quand on fait un tirage où on est au minimum quatre, on se dit qu’on a peu près trois matchs à domicile. On multiplie ça tout de suite par trois points, pour se dire que ça, au moins, on peut l’avoir. Souvenez-vous, même notre dernière qualification, il a fallu qu’on joue un match contre le Malawi pour se qualifier, une équipe qu’on a battue ici’’.

Donc, estime Bouba Sampil, ‘’nos erreurs du passé nous ont rattrapés. Ça, il faut que tout le monde l’accepte. On a cumulé des erreurs et on veut des résultats. On ne peut pas les avoir. Il faut qu’on s’assoie, qu’on parte sur une nouvelle base. Et c’est ça, la solution. La nouvelle base, c’est le nouveau projet’’.

‘’Et ce nouveau projet, comment va-t-il se faire ?’’ se demande-t-il, avant d’expliquer : ‘’Pour moi, je dois aujourd’hui prendre mon bâton de pèlerin, tendre la main à tout le monde, aller rencontrer les grands mécènes. On va commencer par KPC, qui a fait un travail extraordinaire. Je vais rencontrer le général Mathurin Bangoura pour discuter de football, pour avoir son point de vue sur tous les problèmes que nous avons. Après, je vais voir Antonio Souaré, discuter, et je ferai en sorte d’être accompagné par le ministre, qui est un homme inestimable pour le football guinéen’’.

Pour lui, ‘’il faut le faire. Il faut que je parle avec les ligues techniques, discuter avec les membres des clubs, et revenir dans le connexe pour commencer à faire une projection qui, à mon sens, peut devenir une réalité. Et si on s’entend tous, s’il n’y a pas de division comme avant, s’il n’y a pas de fans club, s’il n’y a pas de journaliste à joueur, si tout le monde se met au travail, on va s’en sortir’’.

Aujourd’hui, déplore M. Sampil, ‘’c’est une division. Au sein du football guinéen, nous avons aujourd’hui l’avantage d’avoir un président [Doumbouya] bien visionnaire, qui nous aide. Nous avons l’avantage de ministres qui se mettent à notre disposition (…). Il faut qu’on se donne la main, c’est la seule solution. Il ne faut pas qu’on tombe dans un panier à crabes. Si on tombait dans un panier à crabes, on n’irait nulle part. Il faut que les gens prennent leurs responsabilités pour qu’on puisse avancer ensemble’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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